Le noir est une couleur

C’est une impression, un quelque chose qui ne disait pas son nom, de multiples couleurs qui s’entremêlent, s’entrelacent, partent et reviennent en nous laissant comme stupéfaits du chemin parcouru. Les visiteurs lisent l’œuvre de Claude-Lise comme une longue marche vers la résurrection, résurrection indescriptible qui nous laisse pantois.

Les visiteurs se transforment eux-mêmes en admirateurs devant une forme de deal (O-dile) qui devient aussitôt une ode à son talent révélé. Il n’est plus question de figures, de spectacles ou de paysages, le langage des couleurs est silencieux.

Des deux côtés, il nous pénètre insidieusement, provoquant en nous un bien-être compliqué mais réel où se confondent admiration et amitié.

L’indéfinissable image rayonne ! Ainsi nous parlent nos deux artistes, la convocation a pris l’allure d’une invitation, un rassemblement et ce rassemblement c’est celui de l’amitié.

C’est ainsi, sur cette montagne, que nous nous tournons vers un ciel à peine voilé par ces multiples beautés révélées.